Premier retour à Mortagne et nouveau départ

31 juillet 1458

Jeanne avait apprit cinq jours auparavant que Messire Moliere avait disparue et donc que Dame Flily et les enfants rentrerais le 1er Aout au matin. Comme toute les semaine elle passa arroser quelques plantes et nettoyer la demeure qui avait été inhabitée pendant un mois. Elle passa un coup de chiffon et de balai puis déposa une corbeille de fruit sur la table du salon et de quoi faire un bon repas dans la cuisine.

Quand tout fut finis en bas elle monta à l'étage pour vérifier les chambres, et changea les draps des enfants.

Une fois que tout sembla près à accueil la petite famille, elle retourna à sa chambre et alla se reposer quelques heures .

1 Aout 1458 : petit matin

Jeanne fut réveillée par un un grincement de porte, elle se veti et se rendit en courant vers la porte d'entrée

- Bonjour Dame Flily.
Je peux vous aider à coucher les enfants et vider la charrette.

Aussitôt dit aussitôt fait, Jeanne prit Adelaïde dans les bras et la mena dans son lit alors que Flily fit de même avec Ly. Une fois les enfants couchés elles vidèrent la charrette, puis Jeanne se leva et alla vers la cuisine

- Dame Flily, vous voulez boire quelque chose...? Et j'allais oublier vous avez reçu un courrier la nuit derniere.

Elle servit donc une tisane à Flily puis lui confia également l'enveloppe qui fut aussi tôt ouverte. Elle vit de l'espoir sur le visage de sa maitresse, mais celle ci ne dit rien. Elle but sa tisane et sorti, alors que Jeanne regagnait sa chambre pres de celle des enfants.

1 Aout 1458 : petit matin

Flily arriva, en colère elle avait finit la route au plus vite. Tout c'était bien passé jusqu'à ce qu'à mi-route un brigand lui avait barré la route en la menaçant. Elle avait seulement pensé à ses enfant donnant au brigand quelques écus et ses dernières miches de pain. Elle a alors fait accélérer le cheval de manière a arriver plus vite chez eux, au seul endroit où ses enfants seraient en sécurité.
Une fois devant la porte elle stoppa le cheval en douceur pour ne pas reveiller les deux petit loup profondément endormi à l'arrière de la charrette. Elle descendit puis allât ouvrir la porte à grand fracas, ce qui réveilla Jeanne.

- Bonjour Dame Flily.
Je peux vous aider à coucher les enfants et vider la charrette.
- Bonjour!!
Oui viens donc m'aider à amener Ly et Adélaïde dans leur lit. Puis à finir de ranger ces quelques malles.

La colère s'entendait dans la voix de Flily, et elle avait plus que du mal à cacher son énervement. Toutefois ce fut avec douceur qu'elle mit son fils dans son lit et qu'elle les borda tout les deux. Elle finit par redescendre, puis allât s'assoir au salon où elle se servit un verre de la bouteille de Servalien avait laissé à sont mari. Elle but alors le verre cul sec.

c'est alors que Jeanne vint lui apporter une tisane, elle la remercia puis commença à boire quand le jeune femme revient vers elle.
- Et j'allais oublier vous avez reçu un courrier la nuit dernière.

Flily regarda à peine l'enveloppe, et reconnu l'écriture de son âme. Elle se leva d'un bond se retenant de faire part de son mécontentement à Jeanne de ne pas lui en avoir fait part plus tôt.
- Merci!!! Je te laisse veiller sur les enfants j'ai une affaire à régler.

Elle sortit avec une bougie et l'enveloppe dans la main, elle allât s'assoir sur un banc lire ce courrier. Les larmes coulaient, elle était heureuse que son compagnon soit en vie et semble bien se porter. Le lendemain elle lirait la lettre au enfants. Elle resta la nuit dehors à contempler et se rappeler ce que elle Moliere avaient bâti et traversé tout les deux.

Elle essayait aussi d'imaginer leur avenir .... Elle ne le voyait plus dans la police, c'était une certitude. Elle venait de perdre l'homme qu'elle aimait plus que tout, le père de ses enfants.... Dès qu'elle quitterait Mortagne, elle quitterait la police pour de bon, pour consacrer sa vie à sa famille.... Sa famille qui bientôt s'agrandirait....

Des heures avaient passé, ce qui avait semblé pour Flily quelques minutes lorsqu'elle fut tiré de ses rêverie par un claquement de porte. Elle se leva d'un bond et courut dans la demeure, sur la table elle vit un petit mot de son fils disant qu'il était allez voir Nate. Elle sourit puis monta monta voir sa fille. Moliere était pas là .... Mais elle était plus que chanceuse d'avoir deux merveilleux enfants pour la soutenir.

2 au 4 Aout 1458
La maison était rarement rempli de rire et de larme, le silence y régnait chaque fois qu'ils y était tout les trois réunis. Il manquait une âme dans la demeure, et tant que cette ame ne serait pas revenu rien ne serait comme avant.
Mais Flily laissait libre les enfant de faire et d'aller ou ils voulaient tant qu'elle le savait, Elle était revenu pour ça aussi .... pour que les enfant puisse retrouvé et partagé un moment de bonheur avec leur oncle et marraine.
Et pour leur redonner de la force morale pour entreprendre ce second voyage.

5 Aout 1458
Flily prépara de nouveau le malles et le pique nique pour le soir avec l'aide de Jeanne. Adel était avec sa marraine et Ly avec Nate.
La veille elle avait prévenu les enfants de leur départ, elle avait choisi avec eux quelques affaire à prendre. Il fallait prendre le minimum, et voyager léger.

Avant de prendre la route elle fit le point avec Jeanne, cette fois elle les accompagnerait jusqu'au bout.

Une fois le charriot rempli et le cheval attelé ils prirent la route, faisant un arret chez leur marraine avant de quitter le village.

10 decembre 1458

Arrivé tard dans la nuit, un charriot mené par une femme fatiguée suivit d'un cavalier tenant dans sa cape une fille endormie arrive 51 Rue de la Fontaine à Mortagne.
Après avoir déposé les enfants dans leurs lit, Flily et Molière rejoignent leur chambre, se couchent et s'endorment avec Gwenaël entre eux....

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