Vie à Mortagne

31 janvier 1458

Après réflexions,Moliere décide d'abandonner certaines occupations,ceci pour être plus présent pour Flily et ses enfants.

Ils lui manquent trop!!Quelques instants supplémentaires auprès de sa compagne seront bénéfiques,sans aucuns doutes.

Déposant ses affaires,il monte se coucher,pensant à la nuit trop courte qu'il passerai avec Flily.Il donne encore un dernier

____________

9 février 1458

Moliere embrasse tendrement Flily puis les enfants...Il prend ses armes et part en direction du Sud.Un dernier regard et un sourire pour sa petite famille....

-A bientôt Vie à Mortagne Icon_biggrin

____________

18 février 1458

Flily ayant beaucoup de travail en ville,quelques affaires urgentes à réglées,Moliere s'occupe des enfants.
Les deux "petits diables",comme il aime les appeler,gambadent bien déjà;Ly,comme à son habitude grimpe sur les chaises et Adélaïde,moins timorée,reste à jouer avec des poupées faites de tissus et de sons.
Moliere les habit et ils sortent dans les rues de Mortagne,s'arrétant parfois pour discuter avec quelques amis.

23 Mars 1458

Mardi....Moliere reçoit une mauvaise nouvelle. Flily n'est pas là encore et il ne peut prendre la décision sans son consentement : partir quelques jours défendre Alençon. Il attend son arrivée impatiemment. Quelque heure passent où il dû s'absenter de Mortagne.
A son retour Flily était là. Elle lui sautât dans les bras et l'embrassât longuement...Il avait comprit: elle savait déjà! et elle savait qu'il ferait tout pour défendre son épouse et ses enfants.
Moliere prépare minutieusement ses habits. Il prend armes et bouclier,et des vivres pour quelques jours.
Voila longtemps qu'il ne s'était pas séparé de Flily,encore moins de ses enfants. Il embrassat longuement Ly..puis Adélaïde qui avec un sourire lui rendit un bisou sur la joue.
Il donnât à Flily,son épouse,un baiser,le plus doux de ses baisers;il caress^t quelques instant sa joue et lui sourit.

-Je serai bientôt de retour,mon âme Je t'écrirai tout les jours que Dieu me donne de vivre. Je t'aime tu sais !

Il lui donnat encore un baiser puis s'en allat rejoindre son groupe qui attendait déjà.

__________

30 Mars 1458

Il est rentré depuis quelques jours maintenant. Moliere reprend ses actvités journalières avec Flily, prétant cependant attention aux nouvelles provenant de l'extérieur de Mortagne. Ses armes sont là, près de lui, il est prèt à défendre son épouse et ses enfants!

Mardi: Flily est souffrante... Il prend ses mains, croise ses doigts avec les siens, verse des larmes.
Il regarde dehors;les averses de se mois de mars sont abondantes et la grisaille du temps ne donne pas de courage, ne fut-ce que pour quelques tâches.

Les enfants jouent autours du lit.- Chut les enfants, soyez gentils et silencieux. maman doit se reposer!
Il les emmène dans la chambre de Ly puis revint voir Flily.

"Dieu habite dans un coeur brisé", entent-il.

Il ne comprend pas cette phrase, ou il ne veut pas la comprendre.

-Flily, ma douce aimée, tu sais que je suis présent, à tes côtés... Ceci est un passage, bientôt tu sera sur pieds! Je vais faire mon possible pour te guérir!!
Il lui sourit, pose sur sa bouche un des plus doux baiser qu'il a en lui puis la laisse se reposer.

https://www.youtube.com/watch?v=BxgmorK61YQ

dans l'après-midi

Moliere revint de promenade avec Ly et Adélaïde. En passant près d'un champ ils ceuillirent un bouquet des premières fleurs printanières. Ne tardant pas, il rentre, change les enfants puis apporte le bouquet à Flily...
Elle dort profondément...il dépose alors le bouquet dans le vase près d'elle. S'asseyant sur le lit,il lui caresse les cheveux en souriant.

- je t'aime chérie, lui murmure-t-il

Le soir venu, il joue encore avec les deux enfants non sans penser à son épouse. L'heure de se coucher arrive...il les prépare pour la nuit et dit les grâces à leur chevet. Ly et Adélaïde embrasse par un petit "poutou" leur papa et s'endorment.
D'un pas léger il entre dans la chambre et s'installe dans le fauteuil afin de ne pas réveiller Flily.

- Mon Coeur...
Flily ouvre légèrement les yeux et lui sourit en lui tendant la main...pour qu'il s'approche et se mettre près d'elle.

- Oui je suis là chérie, lui répondit-il d'une voix rassurante

Il se mit près d'elle, enlacant ses doitgs entre les siens.
Moliere dormit peut cette nuit-là. Il écoutait la respiration de Flily, touchait son front pour détecter une fièvre éventuelle.
Au petit matin elle se tourne vers son mari et ouvre de petit yeux. Il lui prend la main... sourit.

- Bonjour mon Coeur.

- Bonjour..... toi.....

- Reste bien au chaud... Je vais m'occuper des enfants et de la maison.
Moliere arrive avec un jus d'orange fraichement préssé et le lui tend.

- Penses à guérir chérie, c'est le principal!
Elle lui fait un 'tit sourire

- Je vais..... déjà mieux, ne t'en fais pas, mon mari. Je pense que c'était la fatigue.....accumulée pendant les jours de ton absence. Maintenant tu es là, ça ira beaucoup mieux Vie à Mortagne Icon_exclaim

Mercredi 31 mars 1458

Flily se leva lentement à la recherche de son aimé. Moliere occupé à quelques tâches à l'extérieur entendit du bruit dans la maison est rentra rapidement. Elle descendit les marches arrivant dans la grande piece au même moment. Il sourit en voyant son amour levé. Flily lui rendit son sourire.Son mari l'entoure de ses bras et la presse contre lui.
- Bonjour mon Coeur ...
- Bonjour ma chérie.
Il pose ses lèvres sur les siennes mais elle les retire rapidement encore un peu tremblante. La laissant quelques instants il cherche une couverture qu'il ne tarde pas à poser sur le dos de son épouse.
- Tu va mieux amour?
- Merci.... ca va ... oui, disait-elle pour le rassurer. Et toi... ca va? et les enfants ?
- Oui très bien,nous nous occupons bien. Ils sont dehors en train de plonger leurs bottes dans les flaques d'eau.Je préparais du bois pour ce soir... il fait humide avec ces averses!
- Oui.. très bonne idée.... Elle lui sourit un peu. Tu ne travailles pas à la boucherie aujourd'hui mon Coeur?
- J'y ai travaillé hier soir. Il y aura du rotis au menu, et je ne travaille pas encore aujourd'hui,j'attend le soir,tu sais à cause de la défense de la ville.
- Ah oui c'est vrai....elle soupire
- Demain et vendredi j'irai à la mine, selon les directives du Duché....Tu n'as pas un cochon à tuer prochainement?
- Non pas avant quelques jours et faudra que j'aille au marché... acheter un couteau, j'ai retrouvé le dernier cassé!
- Oh, il n'était pas vieux il me semble.
- Non il aura servit que pour 3 cochons.
- Il y en a encore 3 au marché,15 écus le couteau.
- J'irai voir demain matin....
- Rétablis-toi bien avant toute chose!
Il l'assied dans le fauteuil; au même moment Adélaïde rentre en pleurant,de l'eau plein les bottes. Moliere rit en la voyant.
Pendant que Moliere enlevais les bottes boueuses de son petit ange Flily reçut un pigeon qu'elle lu, soupire ,puis le pose sur la table et alla rejoindre son aimé. Il change les vêtements de la petite et la réchauffe dans ses bras.
- Tiens cache toi avec maman dans la couverture.
- Mon Coeur ne crains-tu pas que je lui donne mon mal .....?
-Je pense que c'est la fatigue chérie,qui t'a mit ainsi.Mmm ne t'en fais pas..... Je vais chercher Ly! Il sort quelques instants et revint avec Ly,couvert de boue
- Aie aie vous deux!!
- Arfff tu as de ces idée toi.... on dirais que tu les as laissé à la porcherie!! Moliere rit
- Ils doivent sortir un peu,et avec ce temps,guère le choix. Heu chérie,tu as laisser ton courrier sur la table...mieux serai de l'enlever à cause des enfants...!
-Ah euh... oui.... désolé mon Coeur faut juste que je passe au poste tout à l'heure. Il la regarde.
- Cela ne peut attendre? tu es souffrante...
- 'faut que je classe cette affaire d'esclavagisme
- Ah...oui bien sur... Tu te couvriras bien!!! Promis?
Il lui sourit et pose sa main sur son front
- Bin sinon j'envoie une personne au château à ma place ... Je suis si brulante que ça? Ca demandera cinq minute juste la route à traverser Elle lui sourit
- Non ca va,tu es de température normale. Tu me connais,je m'inquiete trop vite. Oui oui voyons,fais cela. Tu le fais de suite? C'est pour savoir si je dois habiller les enfants et faire le repas..... ou plus tard.
- Avant que je ne la parte.... et je reviens dans deux minutes le dossier est sur mon bureau
- D'accord,nous t'attendons alors.
Flily prit sa cape d'hiver et sorti au plus vite avec la lettre, la mis dans le dossier et revient grelottant les cheveux tout mouillé. Moliere qui avait allumé le feu en attendant son retour lui prit la cape et lui proposat une serviette.
- Glagla fait vraiment froid
- Sèche toi les cheveux....oui trop froid!!
- Hummm Mon Coeur .... il y a un dossier sur toi au poste. Il rit
- Ah oui... J'ai pris un stère de bois et je l'ai déjà rendu.
- Humm oui c'est ça
Bin le dossier a été glissé dans un autre pffff!... 'faut qu je vois Oceade .... Mais sérieusement tu voulais faire quoi avec ce bois?
- Je fais en sorte d'avoir une réserve car je n'ai pas été en foret depuis longtemps,je ne veux pas que ma réserve diminue.
- Moliere!!! Kssss!!! Elle soupire. Toi alors!!!
- C'est mon premier dossier
- Et le dernier j'espère!!! Oui sauf que c'est une affaire dans une affaire donc pas vraiment un dossier à ton nom. Kssssssss et évite d'en faire ouvrir d'autre à ton nom Moliere hausse les épaules, connaissant le ton réprimendeur de sa femme.
Oui chérie,je ferai attention Elle le regarde
- Moui .... pas convaincu.
- Si si promis!!je ne recommencerai pas!! Promis!! Il pose sa main droite sur son coeur et lui sourit
- Je me suis dis que pour un stère on ne dira rien,mais rien n'échappe je vois! C'est bien aussi!
- Ces stères sont là pour être recupérés!!
- Oui dame Oceade me l'a dit.
- Autre chose : le prix max d'un stère c'est 3.90 écus, alors sur des stères à 4.00 écus, tu as de grande chance de te faire prendre
- Je ne les vends pas à 4,00 écus.
- Peut-être non mais te les achetés à 4,00 écus.
- C'est interdit de les acheter à 4,00 écus? En mairie il est noté 3,90 écus et en dessous et 4,01 écus pour les artisants.
- Hé oui à partir du moment ou seule la mairie a le droit d'acheter le bois,seul les artisants ont le droit d'acheter du bois et les utilisateurs sz cz bois. Flily s'assied lentement.
- Oui les utilisateurs d'accord. Mais je ne comprend pas trop : entre 3,9 et 4,01 ???
- Sur le marché il ne peux y avoir que du bois à 3.90 ou du bois à 4.01écus.
- Ah bon?! Alors j'ai péché par ignorance!!! méa culpa...je ferai attention et te demanderai avant.
Elle lui souri.t
- Pas trop grave.
Moliere rougit un peu honteux tout de même .Flily lui caresse la joue.
- Hummm t'es à croquer comme ça mon Coeur.
- Tssss ^^.
Il rit et enlace son aimée pour lui faire un câlin .Elle le sert du peu de force qu'elle a et pose sa tete contre son torse. La main de son mari glisse sur ses cheveux encore humide...Flily ferme les yeux, respirant lentement.
- Dans quelques jours ça ira chérie,juste du repos et penser à autres chose que le travail. Tu en as beaucoup trop en ce moment!!
- Oui... surement .....
Il la blottit bien contre lui....il est comme au paradis chaque seconde passées avec elle.

14 Avril 1458

Ly d'humeur matinal se réveilla en douceur à l'aube puis resta quelques minutes dans son lit. Commençant à trouver le temps long il allât réveiller sa soeur, sautant un peu sur son lit. Voyant que cette dernière ne réagissait pas vraiment il se dirigea vers la chambre des parents.
Ils semblaient dormir à point fermés, Ly s'approchât alors de son père:
- Papa... papa... v’in vi’n

Moliere dormait profondément et ne réagit donc pas à l'appel de son fils, ce fut Flily qui ouvrit les yeux la première. Elle se réveilla lentement puis s'assied sur le lit s'adossant au mur. S'étira….
- Ly ... qu'y a t'il.... ?

Elle lui tendit et les bras puis l’invitât à le rejoindre..... Ly fit alors le tour du lit sauta dessus et se blottit dans les bras de sa mère ......
Moliere couché sur le ventre, les cheveux en pétard et une jambe hors du lit, ouvrit difficilement un œil. Il lève la tête et sourit en voyant le jeune garçon caché dans les bras de sa mère, fermant les yeux comme pour terminer un rêve. Il recouchât sa tête rapidement et marmonnât.
- Mhh ? ‘y se passe quoi Ly ? un vilain rêve ?

Sans attendre une quelconque réponse, il lui tapotât les fesses pour le rassurer.
BOUM ! Un bruit se fit entendre dans la chambre où Adelaïde était restée seule.
Moliere saute du lit et va précipitamment voir la petite. Ouf, rien de grave ! Adélaïde, réveillée par son frère avait attrapé une peluche posée sur la chaise et fait tombé celle-ci. Moliere prit l’enfant dans ses bras et ils rejoignirent Flily et Ly dans le grand lit.
Voyant sa soeur dans les bras de son père, Ly se dégage des bras de sa mère pour aller la retrouver.
- Papa l'a quoi Délaïde.... ?

Molière fit un sourire à son fils et lui répondit :
- Comme toi Ly ,elle se réveille doucement. Elle voulait sa peluche d'amour.

Entendant ces mots il courru dans sa chambre et ramena sa peluche et celle de sa soeur.
En arrivant il les vit tous les trois sur le lit, il en fit le tour, posa son doudou sur le lit puis tendit le sien à sa soeur:
- T'in Délaïde..

Elle ne se fit par prier et empoignât rapidement la peluche, la blottissant amoureusement dans son cou.
- Mici....

Une fois débarrassé de ses peluches il essaya de monter sur le lit pour les rejoindre. Flily le regarda et lui tendit les bras pour l'aider.
- Na... veux seul...

Il sourit à sa mère essaya de remonter sur le lit; une fois qu'il eu réussi il allât retrouver sa peluche. Ils passèrent tout les quatre une partie de la matinée sur le lit. Jusqu'à ce que Flily descende du lit quelques minutes.

***

***

***

***

15 Avril 1458

Moliere s'empressât de faire le repas du soir et de mettre les somptueux couverts, ceux des fêtes et des jours spéciaux.
Ly et Adélaïde avaient ceuillis peu de temps avant des fleurs bleues, les printanières si parfumées, les "blu" comme disait la petite.
Ils attendaient, sans doute impatient de manger, ou de souffler sur la bougie...

Flily arrivait..... il pressait le pas afin que le surpise soit complète.

" JOYEUX ANNIVERSAIRE " s'exclamèrent-ils à sa venue.

Flily arriva à la maison, elle vit la table magnifiquement préparé. A peine eut-elle passé la porte qu'elle entendit son aimé et les enfants :

Citation:

"JOYEUX ANNIVERSSAIRE"

Toute émue par cette surprise inattendue elle ne sut quoi dire pendant quelques minutes..... jusqu'à ce que Ly et Adélaïde s'approchent d'elle avec un bouquet de magnifiques fleurs.

- Tien M'man... pou' toi... Vie à Mortagne Icon_biggrin

Flily se mit alors à leur hauteur et leur fit un gros bisou puis prit le bouquet qui lui était offert et le mit dans un vase.

- Merci mes anges, vous êtes des amours.

***

***

***

***

***[/color]

23 Avril 1458

Après quelques jours comme aide à la douane, se proposant volontairement pour alléger le travail du douanier vu le manque de quandidat, Moliere reçu un courrier qui, d'après les premiers mots déjà, semblait provenir d'une personne mal embouchée.

Il envoyat une mésange à dame Tsampa lui expliquant le contenu de ce courrier, et quelle ne fut pas sa surprise en apprenant que ce messire, déployant un Curriculum Vitae impressionnant, n'était autre que son compagnon.

Visiblement outrée qu'un cul-terreux comme Moliere lui écrive, et aussi peu reconnaissant du travail effectué, Moliere comprit que se battre pour de telle personne n'en valait pas la peine. Il donnat donc sa démission avant même d'avoir était embauché...

- Ils sont tous comme cela Flily, ceux à qui tu envois le courrier des douanes Vie à Mortagne Icon_question

... Cherche un remplaçant, moi je ne veux plus rien savoir de la douane Vie à Mortagne Icon_exclaim

Il prit sa hâche et sortit....

- Mmm les enfants dorment dans notre lit, et tu devrais t'y allonger aussi, c'est plus confortable que le canapé Vie à Mortagne Icon_wink

... A ce soir!

Et voila, une dispute de couple à cause d'une andouille! Sachant Molière explosif, elle tente de le calmer.

- Moliere,s'il te plait!! Ne peux-tu pas faire la douane encore quelques jours?? Là je suis à bout, et ne n'y arriverai pas...

Il réfléchit quelques instants.

- Bon, c'est vraiment pour toi! Si un autre imbécile comme ce Mcmachin écrit encore, je ne répond pas et qu'il aille au Diable!! C'est vrai quoi; on se donne du mal et un emplumé trouve à redire!!!! Pfff ce n'est pas pour ce genre d'individus que je me battrai c'est certain. Ca arrive souvent ce genre de courrier? Vie à Mortagne Icon_exclaim

- Non non, n'ai crainte, 1/1000 peut-être....

- Hé bien, il a fallut que je tombe sur le farfelu du Royaume! Bon n'en parlons plus, demain je recommence la douane.

25 Avril 1458

Flily entre sur la pointe des pieds dans la maison cachant les yeux de son aimé avec ses mains.

M : - Ohhh!! mmm mais qui est-ce donc Vie à Mortagne Icon_question

Il se retourne doucement en souriant. - Mon Amour tu es là !
F : - Pfff pas joueur toi ....Elle sourit lui donnant tout de même un 'ti baiser.
M : - Ahhhh tu voulais que je devine Vie à Mortagne Icon_razz

.Il rit en voyant le petite moue de Flily. - Bin là oui c'est raté...

Flily le chatouillle.

F : - Tu va voir un peu toi !!
M : - Amouuuur, mais c'était bien tout de même !! Il se sauve en riant.
F : - Ly, Délaïde venez m'aider, on attrappe votre père pour le chatouiller!! Vie à Mortagne Icon_biggrin

Ly et Adélaïde courent après Moliere. Il se cache derriere une chaise faisant croire aux enfants qu'il était bien caché.

M : - Vous ne m'aurez pas, je suis trop bien cachééé!!
F : - Ah?? Il est passé où encore?? Mon amour .... Où es-tuuuu....?

Elle regarde autour d'elle souriant d'un air complice aux enfants et montre la chaise avec son doigt. Ly et Adélaïde voient leur père.

L & A : - Papaaaaaaaaaaaaaaaaa!!!

Ils lui sautent dessus. Moliere rit et se met dos contre terre se laissant chatouiller par les doigts menus de ses enfants. Flily s'assied près d'eux en riant. Il les prend dans ses bras et les embrasse puis se relève. Flily en profite pour lui faire un tit bisou dans la nuque.

M : - Je suis content que tu sois là chérie, c'est long et monotone quand tu es absente.

Flily lui sourit et se blottit dans ses bras et lui murmure: - Tu sais que je t'aime toi...
Il la prend contre lui et vont s'asssoirent sur le canapé, les deux enfants continuant leur jeux de cache-cache.

M : - Tu sera au couvent quelques jours alors. C'est une bonne initiative tu sais, les soeurs sont débordées en ce moment par les bléssés, causes brigandages, batailles et autres. Je vais m'occuper de la maison, et je demanderai à Puce de garder les enfants un petit peu, ils l'adorent.

7 Mai 1458

Adélaïde était entrain de prendre son petit déjeuner avec son père et son frère quand elle entendit frapper à la porte. Se demandant de qui il s'agissait, elle sauta de sa chaise et couru à la porte. De sa petite voix elle demanda:

- c'est qui?

N'attendant pas de reponse elle alla chercher une chaise et monta dessus pour regarder à travers la fenêtre. Et cria

P'pa vin ouvir c'é maène.

Pressée de pouvoir sauter dans les bras de marraine elle s'essaya à ouvrir la porte. Moliere entant les bruit se pressa un peu, prit sa fille dans les bras en ouvrant la porte puis invita Puce à entrer.

MAAAAAAAAAAAAèèèèèèèèèèèèèèèèèèèNNNNNNNNNEEEEEEEEE

- Nous prenions le petit-déjeuner Puce, viens te joindre à nous.Il y a les enfants et moi, comme tu le sais.

Toujours très heureuse de voir sa marraine Adélaïde tendit les bras vers cette dernière pour lui faire un gros bisou. [/color]

Bercepuce a écrit:

M: - C'est un peu dur tout seul j'avoue et Flily nous manque tellement!! Mais nous nous armons de patience et nous nous occupons ensemble.

L: - Marraine,ouiiiii,'garde! Papa a fait le marché et on va faire un Kign...un Kouaman. C'est maman qui lui a donné la recette et on va le faire bientôt.

Il regarde son père attristé.

L: - Paaaa?! Quand elle vient maman?

Moliere le prend dans ses bras et sourit en regardant Bercepuce.

M: - Elle sera là bientôt mon grand. Oui Puce c'est un gâteau breton, un Kouign Aman. Ce n'est pas connu par ici, alors nous allons en faire un prochainement. je viens d'acheter les ingrédients au marché.

Adélaïde cachée dans les jupons de sa tante, semble ne pas vouloir la quitter. Moliere rit en voyant juste les petits pieds gigotants de sa fille sortir de dessous la grande robe bleue.

Bercepuce a écrit:: M: - C'est un peu dur tout seul j'avoue et Flily nous manque tellement!! Mais nous nous armons de patience et nous nous occupons ensemble.
B: - Je comprends très bien Moliere, je vais t'aider, j'ai du temps et ensemble on va y arriver.
Bercepuce fit un grand sourire au commentaire d'Adélaïde et lui dit:

B:- Je vais rester ma princesse et ensemble on va faire le gâteau.

Bercepuce caressa les cheveux d'Adélïde en lui souriant et prit Ly dans ses bras pour le réconforter du manque de sa maman.

B:- Maman sera là très bientôt mon beau petit loup d'amour. En attendant on va s'amuser ensemble et faire la cuisine.
Elle sourit à Moliere et lui fit un clin d'œil.

13 May 1458

Les jours passent lentement. Flily est repartit au couvent, la semaine étant difficile, le travail, les soucis, quelques frictions entre eux....Il se rappelle les derniers mots qu'elle lui disait avant de prendre le chemin du cloître,se voulant rassurante: "Je pense fort à toi,tout rentrera dans l'ordre..." Il lui avait sourit avec un acquiescement de la tête, lui dit de ne pas s'en faire, que ce moment était pénible,que tout ira bien puis il lui avait lâché la main la laissant s'en aller.

Adélaïde terminant son petit-déjeuner prend un parchemin et des fusains et commence à dessiner "un dessin pour ma maman qui est là-bas" dit-elle,exemple suivit par son frère qui griffonne un petit mot "maman je t'aime très fort,Ly".

Molière prend une petite boîte en bois léger et y met un fromage,des olives qu'il vient d'acheter au marché spécialement pour Flily; les deux enfants y rajoutent quelques friandises ainsi que leur dessins.
Le contenu étant bien protégé, il ferme délicatement le paquet.
S'étant habillés chaudement, ils sortent en direction du couvent dans la fraicheur matinal de ce mois de mai. Aux abords des hauts murs du couvent Ly tire son père par la manche et montre le sommet des vieilles pierres.

Ly : - Papa,je veux voir! Tu crois que maman est là?

Il le prend sur ses épaules et le garçon de ses petits yeux ronds scrute l'austère bâtiment. Il appelle: "M'AN??!!" Personne ne répond....seul le chant d'un chœur ( https://www.youtube.com/watch?v=g7BbncHyw9E ) parvient à ses oreilles. Il s'agrippe au mur essayant d'apercevoir l'élégante silhouette de sa mère. Personne dans la cour,personne sous les arcades...il redescend les yeux mouillés et rejoint sa sœur qui elle, regarde par le trou de l'énorme serrure du portail de bois.

A ce moment il s'ouvre en faisant grincer les énormes gonds de bronze et une personne imposante habillée de noir apparait."Que voulez-vous? Qu'est-ce que vous voulez?" s'exprime alors une nonne au tempérament énergique. Les enfants reculent d'un pas et se cachent derrière les jambes de leur père. Molière s'avance avec le paquet et le tend.

Molière : - Heu, pardonnez notre visite ma Mère, nous aurions aimés remettre ce paquet à ma femme, dame Flily.

Le précieux paquet à peine tendu, elle lui prend de la main et le met sous son bras. "Donnez, vous n'avez pas à entrer ici, vous le savez bien, c'est un couvent! Je vais lui donner après l' Angélus de midi."

Sans le moindre sourire elle le salut, jetant un œil sur les enfants encore cachés et ferme le lourd portail avec force.
Restant bouche bée quelques secondes devant la porte, il propose ses mains aux enfants puis leur sourit.

Molière : - Bien nous allons dire bonjour à marraine puis nous irons au marché voir les nouveautés.Et maman va être ravi de voir combien on l'aime et on pense à elle.

Les trois reprirent donc le chemin, parlant de choses et d'autres, essayant de sourire et rire...Cependant ELLE leur manque trop!!!

25 May 1458

Ly voit sa soeur partir tenant la main de Flily. C'est la première fois qu'il se sépare de sa jumelle, si ce n'est qu'une journée pour aller chez sa marraine ça il le savait.
Mais là, la nuit est tombée, sa mère ne disant mot et habillant Adélaïde d'un geste rapide, raclant des pains pour les mettre dans un balluchon... Là le garçon ne comprenait pas.

- ADELAIDE?! VIENS! ADELAIIIDE!! VIEEENS!! Viiiieeeens si te plait....

Le garçon en pleure, impuissant devant quelques choses qu'il ne comprenait pas courrut vers Moliere et sanglotât.

- Papaaa!! Où elles vont? Où elles vont Adélaïde et maman? On va avec dis?

Moliere regarde les deux silhouettes qui s'éloignent. Adélaïde tenant sous son bras sa poupée se retourne rapidement en trottant voulant suivre le pas cadencé de Flily, puis dis "au-revoir" de la main.

( http://lestextesdeclara.com/petite_fille_aux_yeux_clairs.htm )

- Elle vont dans la ville voisine Ly, elles seront de retour dans... demain... Nous resterons ici comme deux hommes mon grand.

Un mensonge pour calmer son garçon qui panique, Molière le prend dans ses bras et ils rentrent chez eux, fermant la porte à double tours.
Il voulût le rassurer en lui faisant un sourire, mais sa bouche restât figée...

"Je te maudis Cephiz!!! voilà ce que tu as réussis à faire!!" pensât-il

M : - JEANNE!!! BORDEL!!! ARRIVEZ DE SUITE!!!

La jeune domestique sortit de sa chambre en peignoir, apeurée par les hurlements de son maître. Au service de Flily, --Tite_jeanne la jouvencelle se trouve être lingère, bonnetière, couturière, blanchisseuse de la famille De Linster. Descendant quatre à quatre les escaliers menant au hall d'entrée, elle vit son employeur de retour de la ronde déposer ses habits et son épée, qu'elle rangeât soigneusement. La tête basse, sans osé fixer les yeux de Molière, elle prit parole timidement.

J : - Vous m'avez appeler mon Sieur?

Connaissant le caractère véhément et les paroles acides que pouvait déployer Molière, elle tentât un sourire.

M : - Il va falloir s'activer un peu pour le ménage, ma fille!! Vous êtes bien d'accord avec moi que quand je rentre je ne vais pas commencer à prendre le balai?! Que faites-vous donc toute la journée?! Expliquez-moi donc!!

Il montre du doigt des jouets gisant en plein milieu du grand salon. Jeanne prit son courage à deux mains lui rétorquant doucement.

J : - Oui, mon Sieur, pardonnez-moi, hier j'ai eu un surplus de travail, votre dame étant absente. Dame Flily, votre épouse n'est donc point ici, mon Sieur? Je ne l'ai pas vu hier soir, ni ma petite maîtresse Adélaïde.

M : - Non elles voyagent, et ne rentreront que dans quelques jours... Vous vous occupez de Ly, allez voir sa tante avec lui, vous l'aiderez dans quelques besognes.

Il n'en fallut pas plus à Jeanne pour qu'elle comprenne pourquoi Molière avait cette exécrable humeur. La figure rouge, elle se précipitât dans sa chambre pour vêtir ses vêtements de fonction puis redescendit. De retour regardant au travers du jour de le porte, elle vit son maître se servir un grand bol d'Hypocras.
Une journée, peut-être plus sans voir ses maîtresses, Jeanne eut les larmes aux yeux....

Il se calmât quand un pigeon aux couleurs de Flily arriva.

Citation :

Il sourit pensant à son Adélaide

La journée se termine... Le petit garçon assit sur le banc de pierre scrute encore le chemin de terre où il vit disparaître sa mère et sa sœur. Moliere se met à côté de lui et l'enveloppe de sa cape.

M : - Viens fiston, il va faire froid... Elles ne viendront plus ce soir.

Ly descendit du banc tristement, regardant le sol n'osant montrer ses yeux mouillés. Il marchât jusqu'à la maison et montât se coucher. Jeanne s'approche de l'escalier.

J : - Mon Sieur Ly venez manger, j'ai fait votre plat préféré, et boirez du sirop.

L : - Nan, je n'ai pas faim, je veux dormir.

Moliere rentre chez lui d'un pas pressé pour chercher Ly, ce soir ils vont chez l'Ange choisir un chiot. Ly s'ennuyant seul, il décidât de lui faire un cadeau. Il ouvre la porte et appelle la servante. Elle arrive en trottant et pousse un cri en le voyant.....

J : - Mon Dieu, mon Sieur mon maître, que vous est-il arrivé?? Votre bouche est en sang!! Venez je vais soigner cela!! Et vous habits ils sont déchirés...

M : - Une bagarre en taverne, rien de trop grave. Oui merci Jeanne, trouvez moi d'autres habits je pars avec Ly tout à l'heure. Nous allons chercher un chiot pour lui.

J : - Oh oui, mon Sieur Ly va être fou de joie. Il est resté toute la journée devant la maison à attendre, le pauvre. Avez-vous quelques nouvelles de ma maîtresse, et de damoiselle Adélaïde? Elles me manquent tellement! Nous avons été voir aussi dame Bercepuce comme vous l'aviez demandé, elle n'est pas trop bien je trouve...

Moliere soigne ses blessures et écoute Jeanne en se demandant pourquoi elle parle tant aujourd'hui et soupir en entendant ce caquetage. Déposant les bandes et les onguents il se prépare à monter se changer.

M : - Non aucun pigeon, juste quelques mésanges pour dire que tout va bien. Allez me quérir Ly, Jeanne, et préparez-le pour sortir. Nous partons dès que je descend.

Ils partirent donc chercher le chien chez Aniol. Le garçon choisit le plus beau et le plus robuste des 7 chiots. L'animal trop jeune et non sevré ils le laissèrent à la mère quelques jours encore, à la déception de Ly.

L : - Je voulais le prendre papaaa! Pourquoi dis il reste là le chien?

M : - il est trop jeune encore, il a besoin de sa maman quelques jours encore. Mais si tu veux nous irons le voir tout les jours. Et en attendant tu réfléchiras au nom que tu va lui donner.

Dans son bureau Moliere termine quelques documents quand des mésanges arrivent,leurs couleurs étant sont celles de Flily. Il lit attentivement les messages.... Il se lève, marche vers la cuisine puis appelle Jeanne.

M : - Jeanne, voici quelques nouvelles de votre maitresse, je lis: "Envoies-moi Jeanne ma dévouée servante, j'ai besoin d'elle pour Adélaïde."

J : - Oui mon Sieur, j'ai reçu un pigeon ce matin de ma maitresse me disant que j'irai la rejoindre bientôt. Heu je ne vous ai pas vu pour vous le dire, pardonnez-moi.

M : - Ce n'est pas grave, préparez-vous, vous partez ce soir, une charrette est affrétée pour vous et attend.

Jeanne obéit, s'habille chaudement, donne encore un baiser à son petit maitre, une révérence à Moliere et grimpe dans la charrette qui part rapidement.

Soir du 29 May

Comme à son habitude depuis le jour où il avait vu partir sa soeur, Ly passa sa soirée à attendre dehors.... un signe de leur retour.... Sasoeur lui manquait, elle était une partie de lui .... Mais encore une fois de plus se fût Moliere qui vint troubler cette interminable attente.

- Ly, vient mon grand. Il va être l'heure d'aller dormir. Elles ne reviendront plus à cette heure.
-Père, elles seront là demain..... vous me l'avez dit hier.....

La voix de Ly était empreinte de tristesse et de fatigue. Moliere sentait tout cela, et pour la premier fois se trouvais totalement désarmé, il ne savait plus que dire. Prenant Ly dans les bras il l'emmena se coucher.
- Bonne nuit fils.
Il l'embrassa puis alla s'assoirà coté sur le lit d'Adélaïde. cachant sa tristesse, les dernières nouvelles de sa compagne lui faisait craindre le pire. Il attendit que sont fils s'endorme, puis jugeant que celui-ci dormait paisiblement Moliere descendit sans un bruit. Il était difficile pour lui de quitter son fils, mais n'avait pas d'autre choix que celui de prendre son service.

Ly avait bien trouvé le someil, tout d'abord sans véritable rêve... il semblait serein. Mais plus tard dans la nuit cela changea, Ly s'agitait dans son lit il voyait défiler nombreuses images de sa mère, Adélaïde et Jeanne. Toutes tois semblaient rire et s'amuser. Passer de bon moments.... cela lui donna la sensation qu'il avait été oublié et que jamais elles ne reviendraient. Le jeune garçon se reveilla....

-Paaaaaaaaaaaaaaaapppppppppppaaaaaaaaaaaaa!!! paaaaaaaaaaaaaappppppppaaaaaaaaaaaaaaaa

Mais Moliere ne repondit pas. Sa ronde l'avait mené à l'entré du village, De là il ne pouvait entendre son fils.

Ly s'appaisa rapidement, sentant à ses cotés une présence rassurante. Il ouvrit les yeux puis sourit au son de la voix de sa mère.
-Bonjour Mon Ange.
Flily deposa une caresse sur la joue de son fils, Ly se redressa pour se blottir dans les bras de sa mère.
--maman... maman c'est bien toi....

Flily sourit et le serra dans ses bras déposant un baiser sur le front pour le rassurer..
-Je suis là, à présent mon Ange... tout ira bien .

L'attention de Ly se porta rapidement sur le lit de sa soeur, ne voyant personne il demanda inquièt:.
-m'an... Elle est où Délaïde.... pouquoi elle est pas avec toi?....
-Ta soeur va bien mon Ange. ne t'en fait pas pour elle. Juste un peu fatiguée.dit-elle d'une voix rassurante Tu pourras aller la retrouver demain matin çà ton reveil..Mais n'en parle pas à ton père .... tu lui feras la surprise.
-pouquoi pas maint'nant
-Il est encore tôt le soleil n'est pas encore levé. Et tu dois dormir encore mon Ange. Ferme les yeux je veille sur toi.

Ly toujours dans les bras de sa mère finit par trouver le sommeil. Flily resta un peu avec lui, elle le recoucha, se rendant compte que le soleil ne tarderait pas à se lever. Elle sorti de la chambre en silence et sorti de la maison avant l'arrivée de Moliere. Sortant dans la précipitation elle oublia sa cape sur l'une des chaises qui entourait la table.

Matin du 30 May

Moliere arriva vers 6h à la maison, il déposa ses armes et bouclier dans le coffre puis monta voir la chambre des enfants. Il fut rassuré de voir que Ly dormait bien. Puis il redescendit s'installat à la grande table pour écrire sont rapport de ronde.

Ly se reveilla de bonne heure se matin là. Il avait pour la première fois depuis quatre jours retrouvé son sourire. Il se leva et descendit les marche en appelant son père.
-Papa!! papa

Molière fut surprit de voir Ly de si bonne humeur de si bon matin.
- Bonjour mon grand. tu as l'air d'avoir passé une bonne nuit.
-vi Père, j'ai vu M'man cette nuit.... alors que vous étiez au travail.

Ly se dirigea vers la cuisine pour y prendre son petit déjeuner. Moliere lui avait préparé un bon bol de lait chaud avec quelques tartine généreusement recouverte de confiture. Il se dépecha d'avaler le tout, puis retourna s'habiller dans sa chambre.

-je dois partir Ly,mais je te dépose cher marraine je repasserait te prendre vers midi c'est promis
Ly se mordit les lèvres se rappelant la dernière promesse de son père.
- Père je préfère rester ici . je veux faire une surprise à Maman quand elle rentrera.... Et je suis pas près....
- Bien d'accords....A tout à l'heure alors!

Ly descendit, il s'était habillé tant bien que mal. Alors que Moliere était parti depuis quelques minutes . Le petit garçon se décida alors à aller retrouver sa soeur chez Puce. Il connaissait un peu la route, pour l'avoir empreintée plusieurs fois avec sa mère et Adélaïde à l'époque ou Jeanne n'était pas encore là. Il sortie de de la maison pour se mettre en route, il se dirigea vers la fontaine et y reconnue Jeanne. Il courru vers elle et la serra dans ses bras.

Ly se mordit les lèvres se rappelant la dernière promesse de son père.
Jeaaaaaaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnneeeeeeeeee!!!
- Bonjour Sieur Ly. Comment allez vous ce matin?

Jeanne lui sourit, elle connaissait déjà la réponse, et cela la rassurait. En effet Moliere l'avait renvoyé alors qye était au plus bas. Ceci avait été très dure pour elle.
- Elle est Délaïde.....
- Votre mère ma demandé de venir vous chercher pour vous mener à votre soeur. Elle demeure toujours chez sa maraine et vient juste de se reveiller.
- Alors partons de maintenant! Je veux la voir.

Ly n'attendit guère de reponse de Jeanne et se mit à gambader devant. Jeanne garda un oeil attentif durant tout le chemin.

Midi du 30 May

Suite à leur retrouvaille mouvementé en taverne quelques heures plutôt, Molière avait proposé à Flily d'enterrer la hache de guerre en partageant un déjeuné avec Ly à la maison.

- Ly, nous sommes rentrés!

Aucune réponse ne vint, et Molière sembla surprit de ne pas voir Ly débouler dans les escalier, ou du moins de l'absence de réponse. Flily le remarqua et l'interrogea.

- Que se passe t'il?
- Ly n'est point là. Il devait rester ici quand....
-Sans doute a t'il senti que sa soeur etait de retour. Et a t'il voulu la retrouver
-Comment aurait-il su?
-Ils sont jumeaux et un lien particulier les unis.
- Hum! Nous ne serons alors que tout les deux pour dejeuner.

Moliere se dirigea alors vers la cuisine, afin de préparer le repas. Voyant cela Flily se retint de faire une remarque en relation avec une des discussion de la veille ou de l'avant veille elle ne savait plus trop.

- Il me semble que c'est mieux ainsi .... Cette ambiance n'est guère idéale pour lui et sa soeur.

Laissant Moliere préparer le repas, Flily sorti les assiette et dressa la table. C'est alors qu'elle vit sa cape sur la table, elle la prit sans faire de bruit et la posa sur le porte manteau.
- Il semblerait que tu ai semé lors de ta dernière visite!
Flily resta coi devant le portemantean quelques instants, avant de se reprendre et se diriger vers la cuisine.
- Oui en effet je suis passée cette nuit avant d'aller chercher la liste des habitant en mairie. C'était sur ma route et je souhaitait voir comment allait mon fils.
Moliere haussa un peu le ton laissant place à la colère.
Pourquoi ne pas m'avoir attendu? et pourquoi ma fille n'est-elle pas ici??

Flily esquissa un petit sourire.
- Crois-tu vraiment que j'imposerai cela à ma fille? une mise au point entre son père et sa mère..... Il me semble qu'elle est beaucoup mieux là où elle est.

moliere eut un instant de réflexion puis lui sourit
*-tu as bien fais,c'est mieux ainsi
- Merci, alors profitons de ce repas pour faire le point sur nous et nous irons chercher les enfants après....

Ainsi le repas se passa de manière assez animée. Chacun à son tour acceptant ses tords....

Après-midi du 30May

Un peu avant d'arriver chez Bercepuce, Jeanne avait été prévenu par Ly qu'il devait être rentré avant midi. En effet ce dernier ne voulait pas que sont père apprenne qu'il avait menti.

J: - Bien Sieur Ly, il en sera donc ainsi. Il nous reste donc moins d'une heure pour la visite chez votre marraine. Pas plus, votre mère m'a donné une liste de course à faire, et j'aimerai les faire dans la matinée, les produits y sont de meilleur qualité.

L: - D'accord Jeanne , avait répondu Ly avec le sourire

Tout semblait donc bien entendu pour la jeune femme. Si ce n'est qu'elle n'avait pas imaginé que Dame Bercepuce proposerait aux enfants de déjeuner chez elle, et que ceux-ci accepteraient sans trop de problème. Il fut donc bien plus de midi quand Jeanne arriva avec les enfants à la maison. Elle n'avait pas fait les courses que lui avait demandé sa maîtresse, et en plus de cela elle était très en retard. C'est donc avec un visage fermé qu'elle passât la porte de la maison, craignant les réprimandes de messire de Linster. Elle ouvrit la porte et se risquât d'une petite voix :

J: - Messire de Linster.... Je vous ramène les enfants ......

Elle attendit un peu, puis ne percevant aucun son elle fit entrer les enfants. Ly fit un grand sourire, ce disant que son mensonge n'avait pas été découvert.... Il paraissait soulagé.

J: - Allez les enfants rentrez. Vos parents ont dû s'absenter.... que diriez vous de leur faire une surprise?

OOOOOOOOOOOOuuuuuuuuuiiiiiIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !! ,crièrent-ils en coeur.

Alors filez vous changez et Zouh à la cuisine! Le dernier arrivé sera de vaisselle. , ajouta la jeune femme en souriant.

Sachant que sa maîtresse est plus tolérante que le maître elle ne s'en fit pas trop pour les courses et avec empressement elle sortit des armoires les ingrédients pour faire le Kouign Amann, ce gâteau que les enfants avaient tant appéciés la dernière fois.
Ly arrive en premier suivit de sa soeur.

A: - Tricheuuuur!! Jeaaaaanne, il m'a enfermé dans ma chambre pour être le premieeeer!!

Elle saisit une poignée de farine que Jeanne avait éparpillée sur la table et la lançât juste au moment où Ly dépassait son petit nez de dessous la table.
Le visage enfariné, Ly respire, surprit de ce nuage blanc s'abattant sur lui. Puis se reprenant il souffle avec violence sur la table... la farine s'éparpillât dans la cuisine, épouvantant la pauvre Jeanne qui se mit le visage entre mains en criant:"AHHHH,ARRETEZ VOYONS!!"

J: - Bien si c'est ainsi, ce soir je vais voir votre mère et je lui rend mon tablier!! J'en ai assez de me faire gronder par vos fautes et vos bêtises, damoiselle Adélaïde et sieur Ly!!

Avec un visage boudeur elle prit son tablier et le jetât sur la table, puis s'assied sur une chaise près de l'âtre. Elle souriait en elle-même sachant quelles réactions auraient les enfants.
Les jumeaux restèrent un moment debout au milieu de la cuisine, bouches bées, les bras tombant. Ils se ressaisirent et s'approchèrent piteusement de la servante.

A: - Pardon mon amour de Jeanne... On va nettoyer promis!!

Elle la serra contre elle, lui fit un bisou sur la joue puis empoignât un balai.***

L: - Vii pardon Jeanne, ET on ne le fera plus ET on va nettoyer ET il faut pas partir hein? hein Jeanne??!!

La jeune fille se redresse et leur sourit.

J: - Bon, pour cette fois-ci ça passe, mais nettoyer bien pendant que je fais ce gâteau!!

Espiègle Jeanne, déjà comme une vrai femme, elle sait comment prendre ces enfants qu'elle adore.

Les meubles de la cuisine étant cirés, le sol astiqué et le gâteau de Jeanne prèt à être dévoré, ils se mirent tous les trois assis sur une chaise, les bras pendant et les jambes écartées pour se soulager de leurs efforts.

J: - Oufff, les enfants nous avons réussis et tout terminer avant le retour de vos parents.

Elle se tourne machinalement pour voir les enfants... et éclate de rire en les voyant.

J: - HIHIHI!!! Ohhhh comme vous êtes saaaales!! On dirait des vagabonds qui font rapaillent!! Allez ZOUUUUU au bain vous deux Vie à Mortagne Icon_smile

Le bain terminé pour les "deux meuniers" comme les a appelé Jeanne, leurs habits changés et les cheveux coiffés, ils redescendirent au salon. Au même moment la porte d'entrée s'ouvrit et apparu Flily suivit de Moliere. L'entente entre eux était revenu assez bonne à ce que les trois
pouvaient constater: bras dessus,bras dessous, ils riaient.

16 juin 1458

- M'MAAAANNNN !!! CA GRAAAAAATTE !!!!

Jeanne était entrain de préparer le petit dèjeuné des enfants lorsqu'elle entendant Adélaïde crier:

- M'MAAAANNNN !!! CA GRAAAAAATTE !!!!

Ayant vu Dame Flily, partir au poste de police quelques heures auparavant, elle courut et monta les escaliers en temps trois mouvements elle arriva dans la chambre des enfants. Le soleil rentrait à peine dans la maison. Jeanne s'assit près de la petite puce, qui était entrain de se gratter le bras. Elle sut tout de suite ce qu'elle avait.

- Levez-vous demoiselle Adélaïde et surtout cessez de vous gratter vous risquez d'abimer votre jolie minois.

Elles se leverent toutes deux, puis descendirent. Jeanne avait dans ses affaire de quoi calmer les boutons. Elle en mit un peu sur les quelques bouton de la jeune demoiselle.

-Voila quelues jours comme cela et vous irez mieux.

- ca gratte moi janne merci

27 juin 1458

Adélaïde se réveilla et descendit les marches yeux mi-clos, sous l'oeil attentif de son père qui venait d'entendre un bruit en provenance de l'étage.

Papa.....
oui ma puce?

Guidé par la voix de son père elle s'approchât du canapé, celui-ci la prit dans les bras et la rassura d'une voix calme et apaisante

-dis moi
tu n''arrive pas à dormir?

Le petite fille serra son père dans les bras, le regarda puis fit non de la t^te. Dorlotée par son père, elle sentait bien

tu veux aller voir maman?
elle est pas là.... et pi toi c'est mieux.
mieux?non voyons les mamans c'est toujours mieux tu sais
non... toi t'es là pas maman
elle est dehors viens

Moliere se leva entrainant sa fille dehors, mais la jeune Adélaïde resta planté devant le canapé.

Non! veut pas
-bon
viens je te donne a boire et au lit

veux pas dormir !! je veux que tu lise une histoire
-L'heure n'est plus celle des histoire, allez vient je te ramène au lit.

Molière la coucha et la borda, lui faisant un petit bisou sur le front puis redescendit

papa .... ti te plé
-Je t'ai dis non! demain
et si on va voir maman.... tu veux bien?
-reste au Lit, je vais chercher maman.

Alors que Moliere sort chercher Flily, pendant ce temps Adéla¨de sort de son lit et se remet au niveau de l'escalier.

papaaaaaa veux une histoire

- Chérie, tu peux rentrer s'il te plait
- oui j'arrive
Flily était dehors lorsque Moliere vint la chercher. Elle se leva lentement et alla le rejoindre.
que puis_je faire ?
- Adel a du mal a dormir tu peux la border?
Flily regarde en haut de l'escalier, c'est là qu'elle vit sa fille

-Papaaaaa c'é ton histoire que je veux
-bien je passe juste à la salle d'eau et je te rejoins
Flily se rendit à la salle d'eau pendant que Moliere montai les marches pour aller recoucher sa fille.

suffit!!!

J'ai dit demain!!!

Flily monte après Moliere, ce dernier essayai de mettre fin à la petite crise d'Adélaïde. Lorsque Flily arriva dans la chambre dans la chambre Adel plaurait.
oui pleure un peu...au moins tu ne fera pas pipi au lit
Allez viens ma puce. en silence pour pas reveiller ton frère
voila^^

Flily prit sa fille dans les bras et allât la coucher. Moliere quitta la chambre descendit terminer sa tasse près du feu.
Je reste à coté Déla rendort toi à présent
Puis elle lui fit un bisou sur le front et resta, à ses cotés pour la nuit.

28 juin 1458

L'enfant assit en haut des escaliers entend ses parents parler de choses et d'autres: politique de Mortagne, marraine Bercepuce, voyages...
Il tend l'oreille et entend son père parler de la mer. Il se lève et va dans sa chambre préparer un balluchon, quelques jouets et son épée de bois.
Ly descend hâtivement près de ses parents.

- Mère, père je suis près, allons-y!

Il rit en voyant les yeux étonnés de ses parents.Flily rit.

- Nous partons ce soir à la mer?

- Non mercredi, dans deux jours. mais tu écoute aux portes toi Vie à Mortagne Icon_smile

- hummm si vous aviez tout deux envie de voyager
__________

29 Juin 1458

Le groupe est formé....
Ly, Adélaïde et Jeanne sont prêts....
L'attelage vient d'arriver....
Manque Flily qui ne va pas tarder.

*

<=Jeanne

*

*

_____________________________________________________________________________

Moliere prépare les bagages, vérifiant si tout est bien dans les malles, le coffre, les balluchons.
Demain il fermera la porte, les enfants iront saluer leur marraine et leur oncle puis ils partiront pour quelques temps, quelques mois? quelques années?

Ils décideront en chemin.

30 juin 1458

Flily arriva en début de soirée, épuisée par son après-midi. Elle vit que tout était près, Moliere avait tout mit dans la charrette. Ly avait son baluchon sur l'épaule voyant sa mère il cria:
- Père, père c'est bon on peut partir??
- dès que maman est prête nous partons
- Je vais juste me changer Ly et J'arrive .... je fais un tour rapide de maison et on pourra y aller

Flily entra en courant dans la maison, monta récupérer sa cape, jeta un coup d'œil rapide à la maison, puis sorti. Elle s'apprêtait à fermer la porte
- Moliere, Ly Déla vous avez tout?
-non ca ca va je m'en suis occupé

- On a tout !! on y va maintenant
- Bien alors je ferme, mon Cœur je te laisse accrocher la pancarte, Ly et Adél en charrette
- Maman veut pas!!! Veut rester avec Maène
- youpiiiiiiiiiiiii enfin
- Allez les enfants on est partie. Demoiselle Adélaïde écoutez vos parents!

Flily ferma la porte d'entrée pendant que Moliere accrochait un écriteau sur les grilles du jardin. Jeanne elle installait les deux jeunes De Linster dans la charrette. Adelaïde était toujours un peu grognon, mais Moliere et Flily n'y prêtèrent pas vraiment attention. Jeanne saurait la calmer.
Une fois que Moliere eut vérifié que tout était bien en ordre, que tout était bien attaché il prirent la route.
huuuu cheval!!!

Et c'est ainsi que la famille de Linster quitta Mortagne....

» Premier retour à Mortagne et nouveau départ