Ecrit de route

Moliere01 a écrit:: Trois commères reposent leurs nobles séants sur un vieux banc usé papotent de tout et de rien.

-"Dites il parait

..qu'un groupe d'estrangers est arrivé chez noussss
...et que Molière aime bien Mâcon -"Il est charmant hein le petit". :wink:
....qu'il est marié -"Oooohhh!".
.....qu'il astique son épée tout les soirs

......qu'est-ce qu'une Goutte d'amertume dans un Océan d'amour... ma tendre soeur.

*´¨ )
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Il parait que c'est un silence pénétrant des jours d'automne... quand le brouillard entre dans nos mantels et nous fais frissonner.
Comme les feuilles d'automne.... le froid s'installe
L'amour était là, tourbillonnant, mais la jalousie aussi douce amère qu'est celle-ci

Une feuille jaunie, qui a donné l'espoir en ses jeunes jours se retrouve entre mes doigts glacés...
Je sourit et me rappelle ses doux mots...
Je sais qu'après le froid et la pénombre revient le doux et le chaud soleil..
Comme un feu il reste en moi, et doucement il me réchauffe

Son visage...
Son rire... ne seront plus pour toi
Je sourit de nouveau et embrasse l'humble feuille... alors que reste-t-il encore...
un vide
un gouffre

Personne ne saurait t'aimer comme je t'ai aimé
et comme je t'aime encore
je t'aime je t'aimais et t'aimerai

Moliere01 a écrit:

Il parait qu'il est temps pour nous de reprendre le chemin.
-"Je vous fais révérences et multes remerciements gens de Mâcon. Merci de vos encouragements et du temps passé en vostre compagnie."

Il parait que nous étions bien ici mais...
-"Merci pour le MP qui me donne une assurance dans mes écrits. Compliments que je vous donnent également, damoiselle".

Il parait que nous repasseront par Mâcon, mais quand?! Seul Christos le sait.
-"Mes compagnons de voyage et amis sommes d'un commun accord pour vous remerciez de l'accueil que vous avez prodiguer en nostre égards.

Il parait que... Il est interrompu par sa fille.

Adélaïde a écrit:: Papaaaaaaaaaaa On peut venirrrrr vivreeeee iciiiiiiiii!!!!

-" Non Adélaïde, vous savez bien que nous avons nostre maison et nos champs en Alençon!!! Et que vostre marraine vous y attend avec impatience, ainsi que vostre cousine que vous n'avez point vu encore."

Il parait que... Adieu Mâcon

Moliere01 a écrit:: A mon approche les ruelles menant au marché devenaient bruyantes,
Un parfum d'orange et de cannelle m'attira alors.
Une femme passa, belle et gracieuse comme mil aurores,
Fermant sa cape sous le souffle d'une bise accablante;

De noblesse ou de terre, avec son corps de statue.
Je ne sus dire mots, bouche bée comme un enfant que l'on gronda
Sur ses lèvres, mon œil un instant vagabonda
La sublime douceur qu'un Ange revêtu.

Ce fut comme un orage d'été, un éclair perçant mon être,
Ce beau visage que je vis disparaitre.
Ne vous reverrais-je que dans mes pensées?

Un autre Duché, loin d'ici! Tardivement! Jamais peut-être!
Je ne sais où vous fuyez et vous ne savez où je vais,
Ô vous belle dame dont le parfum m'enivrait.

Moliere01 a écrit:: La neige craque sous mes pas,
Mes pieds glissant sur les pavés cherchent une sureté.
Me tenant au mur et de ma canne aidé,
Je marchais, prudemment en direction du contrebas.

Noël approche.
Et les flocons tels des danseuses
Me happent et à mon visage s'accrochent.
-"Dansez,dansez mes bienheureuses.

Au sol les gamins des rues
Sans se soucier de votre beauté
De leur mains gelées et menues,
Feront de vous des jeux guerriers".

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