Arrivée de Flily et des enfants à Tarbes

Le 26 Août 1458

Ce fut au que Adélaïde et son frère entrèrent dans Tarbe. Ils n'avaient pas dormi sur la route car ils ne voulaient qu'une chose c'était retrouver leur père, et enfin ils touchaient au but.

A peine les portes de la ville passé, Adélaïde se leva et passa à l'avant de la charrette pour interroger Jeanne.

- Jeanneeee c'est encore loin qu'il est papa!
- Mademoiselle Adélaïde, veuillez ne point crier votre mère se repose un peu.
- d'accord... Jeanne.... mé c'é où qu'il est papa?
- ça ne dois plus être trop loin Mademoiselle.

Apres avoir traversé là moitie de la ville, la charrette s'arrêta devant le puit du Quartier de Bourg Vieux.

- Jeannee c'est quoi la maison?!
- Au numéro 4 Mdemoiselle.
- Ly viens on va trouver papa!

Adelaïde sorti de la charette et couru frapper à la porte!

paaaaaaaaaaaaaaaaaapaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

Un bruit réveille Molière. Il regarde vers la fenêtre de ses yeux endormis est constate que la nuit est encore là.
Sans doute un rêve ou un vil cauchemar, son esprit agité lui en fait faire beaucoup en ce moment. Replongeant sa tête dans les moelleux oreillers de plumes il referme les yeux quand les coups reprennent de plus belle et cette fois avec une voix d'enfant qui cri:

paaaaaaaaaaaaaaaaaapaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

Non??!! Cette petite voix.....

Il se lève d'un bond et se précipite sans même prendre le temps de mettre son peignoir, se retrouvant au rez-de-chaussée en petite tenue et ouvre la porte précipitamment.

Adelaïde?? Il reste abasourdit un moment sur le perron de la porte et regarde la petite troupe qui se présente devant lui.
Flily?!..Ly?!.. En laissant couler quelques larmes il prend sa fille dans les bras et se précipite embrasser sa compagne de mille baisers. Ly arrive en courant et se retrouve lui aussi très vite dans ses bras avec sa sœur.

Hé bien c'est une surprise!! Je ne vous attendez pas avant deux ou trois jours. J'en suis si heureux.
Jeanne bonjour, comment allez-vous? Venez que je vous embrasse également.
Le marquis donne deux bisous sur les joues de Jeanne, la première fois d'ailleurs depuis qu'elle est au service de Flily.
Devant le regard gêné de la gouvernante il constate que sa tenue est loin d'être d'apparat. Il invite tout le monde à rentrer chez eux.

Venez nous allons prendre le petit déjeuner ensemble! je m'habille rapidement et j'arriiive!!

Le bois crépite dans la cheminée, le lait chaud avec du miel et le café est servit sur une table entourée de cinq chaises. Croissant frais et pain au noix agrémente ce premier petit déjeuner à Tarbes.

Vous me raconterez ce voyage, je pense qu'il n'a pas été de tout repos! Mais avant je vais vous montrer la maison et vos chambres. Chacun la sienne, les chambres sont plus petites qu'à Mortagne, mais au moins vous avez chacun la vôtre, mes enfants.
Jeanne, s'il vous manque quelques affaires dites-le moi, je vous procurerez cela.

Flily avait réagit beaucoup moins vite que sa fille, faut dire contrairement à cette dernière elle venait juste de se réveiller. C'est dernier jours de voyage avait été difficile, ce qui devait se lire sur son visage. Avec l'aide de Ly et Jeanne elle descendit de la charrette, avançant lentement à cause de son ventre qui s'était arrondit depuis quelques mois.

Quand elle est arrivé sur le palier de la porte Moliere avait déjà ouvert et avait sa fille dans les bras. Elle sourit mais fut surprise de le voir dans une tenue si légère...Elle le serre dans les bras et l'embrasse tendrement. Elle relâche un peu son étreinte, le laissant profiter un peu de ses enfants
- Bonjour mon Coeur!
On a acceléré le rythme ces derniers jours car tu nous manquais vraiment beaucoup.

Elle sourit surprise de voir qu'il fit deux bises à Jeanne, mais lui fit tout de même une petite remarque avec le sourire après être rentrée et avoir fermé la porte.
Venez nous allons prendre le petit déjeuner ensemble! je m'habille rapidement et j'arriiive!!

- Messire De Linster est-ce une tenue pour accueillir sa petite famille?

Elle sourit un peu, puis le regarde monté.... Le temps pour Moliere de s'habiller, elle propose au enfants d'aller chercher ce qu'il y avait dans la charette avant de partager le petit déjeuner en famille. Il y restait quelques fruits et un peu de pain., ce qui fut vite ramené dans la maison par Adel. Ly quand à lui aida sa mère et Jeanne à sortir quelques malles.

Une fois que le gros de la charrette fut vider et que Molière fut habillé il passèrent tous à table. Tous mangèrent avec grand appétit. Après le petit déjeuner, Flily eu un petit coup de fatigue. Elle avait visité trouvant que son mari avait décidément bon gout en matière de décoration.

- Je vais vous laisser un peu...passer un peu dans la salle d'eau me fera du bien, et puis j'irais m'allonger un peu..... Jeanne pourriez vous faire en sorte que lezs enfants prennent un bain pour commencer la journée

Elle s'enferma un peu dans la salle d'eau, fit une toilette rapide puis se dirigea vers la chambre de son mari et s'y allongea un peu.

- Jeanne pourriez vous faire en sorte que lezs enfants prennent un bain pour commencer la journée
- Bien Madame De Linster je m'en occupe pendant que vous vous reposerez

Laissant Dame Flily faire son brin de toilette, elle se dirigea vers la grande table pour ranger ce qui avait servi au petit déjeuner, puis se mit à faire la vaisselle. Une fois cette tache elle sorti au puis pour faire le plein d'eau afin de donner le bain aux enfants. Elle commencerait par Adel, puis Ly espérant qu'il ne prennent pas la poudre d' escampette avant.... Elle versa fit chauffer l'eau legerment puis la versa dan la bassine
- Mademoiselle Adelaïde, veuillez venir prendre votre bain!.
Elle senti que la jeune fille allait rechigner, et qu'elle aurait du mal à quitter son père. Il est vrai qu'après plusieurs semaines passées loin de père elle en avait des choses à lui raconter. Ainsi elle sorti de la salle d'eau pour aller chercher Adélaïde.
- Je m'excuse de vous interrompre dans vos discussion Messire De Linster, mais je dois faire prendre son bain à Adélaïde
Ainsi elle amena Adèl au bain sans qu'elle ne puisse rétorquer quoi que soit, en quelques année de service auprès des Linster elle avait appris à connaitre chacun des membres de cette famille.

Jeanne sorti de la salle d'eau pour aller chercher de l'eau afin de rincer Adelaïde elle entendit une petite voix s'élever:
- Je file dehors hein!!
- Ly??!! Canaille!! Vous revenez dès que votre sœur à libérée la baignoire hein?? .

Mais bon pas la moindre réponse, elle retourna donc finir de s'occuper de la jeune fille. Une fois propre il fallait la lui coiffer les cheveux et ce n'était vraiment pas gagné, Adélaïde avait de longs cheveux fin, mais Jeanne fini par arriver à ses fin en lui les coupant un peu.. Une fois qu'elle eu finit de s'occuper et le jeune demoiselle, elle la laisse retourner toute belle vers son père. Puis se dirige vers la fenêtre pour appeler Ly, mais voyant qu'il s'amusait bien elle se dit que pour lui le bain ce serrait ce soir. Elle vida la bassine, rangeât là salle d'eau profitant aussi de se rafraichir puis s'en retourna dans grande salle.
- Messire De Linster, je dois faire quelques achats pour Madame votre compagne, avez vous besoin de quelque chose?.

Après avoir fais le tour des chambres et examiné les deux chambres attribuées à Adélaïde et à moi-même je trouvais que la bleue était trop bien et idéale pour un garçon vu la couleur dominante et la position des escaliers. Bin oui là je suis plus proche pour dévaler les escaliers pour le p'tit déjeuner matinal.

Je demandais à ma sœur s'il elle ne voyait aucun inconvénient à ce que je prenne la chambre là, mais aucun soucis; elle accepte volontiers, l'autre chambre étant plus ensoleillée et lui plait bien.
Je range alors en un beau défilé sur le tapis couvrant le sol la petite armée de soldats de bois que papa m'a offerte. Hé bien que je suis content d'arriver tout de même.

J'entends des cris d'enfants et laissant mes soldats au garde-à-vous je descend rapidement voir ce qu'il se passe par la fenêtre ouverte du salon. Un groupe d'enfants joue sur la place du puits. Sentant bouger mes jambes je ne tiens plus et dis à haute voix: Je file dehors hein!!
Sans attendre une réponse que ce soit un "oui" ou par un "non" je traverse le salon et sort en riant.

- Ly??!! Canaille!! Vous revenez dès que votre sœur à libérée la baignoire hein??
Jeanne habituée à voir la vigueur de son infatigable jeune maître hoche la tête et rit en le voyant courir vers les d'enfants.

Adélaïde avait sauté dans les bras de son père dès qu'il avait ouvert la porte. Il avait un peu changer mais bon elle le sentait c'était son père, maintenant qu'elle l'avait retrouvé elle ne le quitterait plus. Il fallut même que sa mère intervienne pour qu'elle ne monte pas avec son père quand il est allé se changer. Quand Moliere est redescendu elle lui a de nouveau sauté dans les bras. Elle profita du petit déjeuner pour commencer à lui raconter le voyage, sans oublier d'insisté sur le faite que ça aurait été mieux si papa tu avait été là .

Après le petit déjeuner, elle resta près du feu pour continuer de conter son histoire...
Vous me raconterez ce voyage, je pense qu'il n'a pas été de tout repos!
-Moi suis pas fatiguée d'abord et puis plein de chose à raconter

Mais sans compter sur le faite que Jeanne vienne la chercher pour prendre son bain. Elle se dit que même si elle préférait profiter de ce moment avce son père ca serait pas long et que elle serait au moins toute belle comme ça.
-- Je m'excuse de vous interrompre dans vos discussion Messire De Linster, mais je dois faire prendre son bain à Adélaïde .
- d'accord j'arrive Jeanne

Elle sortie donc toute propre de la bassine, se faisant sécher par Jeanne. Alors qu'elle était habillée de sa belle robe rouge du mariage elle se prépara à sortir....
- Mademoiselle Adélaïde revenez là j'en ai pas encore finis ave vous.
-Méé euh si je suis toute propre pour retrouver mon papa maintenant!
- Et vos beau cheveux que dirait-il en les voyant ainsi?.
-bon d'accord Mé tu fais vite hein!
- bien mais ne bougez pas trop alors jeune fille..

Sentant la paire de ciseau, elle se retourna

- Noooooooooooooon pas touche à mes cheveux!!!
- Cessez donc de bouger si vous voulez avoir de beau cheveux, les votre sont tout abimé à cause du voyage...
- bon mé euh pas trooop alors hein

Elle se laissa donc faire et une fois toute belle sortie de la salle d'eau
- Papa on peux aller au lac!!

Je souris en voyant mon adorable fille venir avec un doigt entre ses dents, un peu gênée et attendant très certainement que de ma bouche sortent des gentillesses sur sa nouvelle coupe de cheveux.

- Ohhh ma princesse, comme tu es belle! Viens montre moi vite tes cheveux!

Je prend un air sérieux et fronce les sourcils faisant semblant de chercher une faille dans la coiffure.

- Mmmm parfait!! tu es la plus belle du Royaume de France, tu le savais? Nous irons montrer tes beaux cheveux quand nous irons au lac y faire une promenade. A propos nous y resterons la journée pour nous détendre.

Elle fit un petit tour sur elle-même en dansant d'un pas savant. Je ne sus résister plus longtemps à mon sérieux et l'enlaçais dans mes bras pour l'embrasser tendrement.

- Hé bien Jeanne, félicitations, vous avez réussi sa coupe à la perfection.
Vous me disiez tout à l'heure?
Ah oui le marché... Oui oui prenez quelques bouteilles de ce vin fameux du Duché de Champagne et quelques bouteilles de Clairette, nous prévoyions des invités prochainement. Cinq bouteilles de chaque vins suffira.
Prenez également de quoi picorer des petites choses au lac de Tarbes.

En lui tendant une bourse pour les achats je lui fis une dernière remarque qu'elle se fasse aider par un marchand pour transporter la marchandise jusqu'ici.

- Oui oui prenez quelques bouteilles de ce vin fameux du Duché de Champagne et quelques bouteilles de Clairette, nous prévoyions des invités prochainement. Cinq bouteilles de chaque vins suffira.
Prenez également de quoi picorer des petites choses au lac de Tarbes.

La jeune femme prit note avec attention de ce qui était demandé, puis se dirigea dans la cuisine où Ly avait déposé le panier quelques heures auparavant. Elle y vit des fruits, et un jambon à peine entamé. Après avoir regardé ce qu'il manquait elle retourna vers la grande pièce
- Bien, messire de Linster pour ce qui es de votre pique nique de ce midi il y a tout ce qu'il faut ici sauf du pain frais que j'irais acheter en plus de ces bouteilles de vin.....

Elle prit donc un panier et avant de sortir y mit la bourse qui lui était tendue par messire de Linster.

Après avoir profité d'un bon lit pour se reposer quelques heures, Flily se leva ^puis revêtit une houppelande avant de descendre voir qui était encore à la maison. Elle ne vit que Moliere et Adélaïde, cette dernière toujours attaché à son père.
- Coucou, vous deux.... Ly et Jeanne se reposent un peu ?. Où sont-ils tout les deux?

Elle embrassa son mari, puis prit sa fille dans les bras.
- Tu as pensé à te reposer un peu ma puce?

-Non? Ah mais tu es très jolie comme ça, c'est Jeanne qui t'a coupé ainsi les cheveux. C'est très réussi.
Elle lui déposa un bisou sur le front, puis la reposa parterre.

- Alors qu'avez vous prévus pour cette fin de journée?

Ayant compris qu'ils comptaient allez manger sur les bords du lacs, elle allat vers la cuisine découper le jambon et préparer une salade de fruit avec.

- Il manque qu'un peu de pain, et nous pourrons nous rendre au lac

- Hé bien mon Cœur, Ly joue avec ses amis sur la place et Jeanne est au marché chercher quelques denrées pour notre sortie au lac.
Quand à nous nous sommes comme deux amoureux-qui-s'aiment-très-fort.

Il regarde Adélaïde en souriant. Les deux petits bras de la fillette se tendent et elle se retrouve rapidement dans les bras de sa maman.
Visiblement l'endroit leur plait bien c'est le principal. Et le lac sera, c'est une certitude, un moment qu'ils n'oublieront pas.

Jeanne arrive avec son panier rempli de victuailles. Quelques rapides préparations en cuisine pendant que Molière rappelle son fils et tout le monde est prêt pour la journée de détente.

Main dans la main, le couple avance tranquillement, tandis que les deux enfants chahutent et se courent après sous les yeux vigilants de la gouvernante.

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