Chambre de Moliere et Flily

21 Septembre 1458

Adélaïde se réveilla assez tard le matin, tout le monde semblait avoir quitté la maison. Comme à son habitude, elle sauta de son lit puis se dirigea vers la chambre des parents. Elle n'y vit que sa mère alors elle sauta sur le lit pour lui faire un gros bisou et comme elle aimait le faire depuis qu'elle jours "écouter sa petite soeur" comme elle disait.

Elle qu'elle avait la tete sur le ventre de sa mère elle entendit celle ci gémir de douleur, elle redressat la tete

Maman... c'est quoi?...

Elle courrut à la fenetre qui donnait sur la cours exterieur, l'ouvrit et cria plusieurs fois jusqu'à avoir une réponse
-PAAAAAAAAAAAAAAPAAAAAAAAAAAAA VIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEEEEEEEEEEEEEENNNNNNNNNNNNTTTTTTTTTT

Depuis quelques jours Flily dormait mal et son sommeil était agité. Quand elle se réveilla ce matin là elle sentit ses première crampe qui lui rappelaient de mauvais souvenir ..... Après avoir partagé le petit déjeuner avec son mari elle lui souhaita une bonne journée ^puis retourna s'allonger.
Quelques minutes plus tard ce fut au tour de Ly et Jeanne de quitter ensemble la maison familiales, il avaient apparemment des cours à faire.

Elle referma les yeux, jusqu'au moment ou elle senti la présence de sa fille à ses cotés. Elle lui offrit un gros bisou, lui caressant les cheveux.
- Bonjour ma puce, tu as bien dormi?

Adélaïde avait encore la tête sur son ventre quand elle ressenti une nouvelle crampe. Elle essaya de lui sourire pour lui faire comprendre que ca allait... Mais au contraire cela l'inquiétai encore plus....

Lorsque son aimé arriva elle lui sera la main, l'invitant à s'assoir sur le lit.

- Je crois que c'est pour bientot mon coeur ....

Houlala j'arrive Adel, j'arrive!!!
Pas besoin de donner d'explication à Molière qui lâche les bûches qu'il tenait dans ses bras et se précipite dans la maison.
Il monte quatre à quatre les marches qui mènent au premier et rejoins sa compagne qui souffle et respire rapidement, ses deux mains posées sur son ventre.

Alors chérie? "Il" va arriver...!!
Restes bien tranquille, je vais faire le nécessaire et chercher Jeanne. Adélaïde, nous allons préparer les serviettes.

Molière redescend aussi rapidement qu'il est monté et appelle: Jeanne?! JEANNE!! Bon Dieu de m....., où est-elle encore celle-là?!
JEAaaAANNNE!!! LY??!! BORDEL? ARRIVEZ DE SUITE!!!!

Hé oui le marquis quand il s'énerve c'est tout le monde qui en prend, même Yahweh et Lucifer.
Laissant la porte de la maison grande ouverte il commence alors les préparatifs d'accouchement en maugréant et en souhaitant la gouvernante au Diable et lui promettant le pilori à son retour.

En premier mettre une bassine d'eau fraiche et son broc au chevet de Flily.

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Les serviettes propres?

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Le berceau et le landau?

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Très bien :-) Ensuite heu?! Ah oui les boules Ki-Est-Ce pour les nuits bruyantes:

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Et l'indispensable pour patienter et pour aider l'Homme à tenir le coup:

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Dès que Jeanne arrive Flily pourra commencer le travail. Il l'a rejoint lui donnant multes baisers d'amour, épongeant son front en sueur...

Quoi que l'on appelle le mâle "le sexe fort" Molière, de son tempérament râleur et enclin à exploser, à toujours eu de l'admiration pour la gente féminine, qui, à son point de vue, est beaucoup plus entreprenante et courageuse que leur compagnon masculin.
Plus fragile sur le point sentimental certes et moins résistante mais oh combien plus courageuse.
Si les femmes n'obtiennent pas le soutien de petits cons comme Molière ou Condorcet, jamais elles ne vivraient une situation appelée « égalité des sexes ».... Il fera tout pour "elles".

Flily respirant essayant de rester calme, mais voir Moliere s'agiter comme cela n'aidait guère. Entre deux contractions elle l'appela pour qu'il se calme un peu ....
- Mon coeur viens là.... près de moi....Tu as déjà...

Et en voila une nouvelle plus douloureuse encore encore. Flily reprit la main de son mari, respirant de plus en plus rapidement. Jeanne n'était pas encore là... Mais elle ne tarderait plus maintenant...Les contractions étaient de plus en plus proche, mais la présence de Molière à ses cotés permettait à Flily de rester calme.

- Ne t'en fais pas mon coeur ... tout ira bien... et Jeanne ne va pas tarder je l'ai envoyé au marché ce matin.

La matinée s'écoula au rythme des contraction, ce ne fut que dans le milieu d'après-midi qu'elle senti la poche des eaux se rompre. Les enfants étaient dans la cours, et Jeanne avait remplacé Moliere afin de vérifier l'avancée du travail. Flily était prete à present que les contractions étaient de plus en proche

Nerveux, calme, se détendre... Molière fait les cents pas passant du salon à la cuisine où bout une grosse marmite d'eau. Des serviettes y sont trempées qui une fois bien propres sont apportées au chevet de Flily.

Il s'arrête parfois au bas des marches pour écouter. Il entend sa compagne crier et Jeanne parler fort et s'activer.

MOLIERE SERVIETTES!!! LE BEBE ARRIVE!!!

Le marquis un peu frustré par ce manque de respect de la gouvernante envers lui réfléchit une fraction de seconde puis court à la cuisine chercher ce qu'elle demande.

OUI OUI ELLES ARRIVENT!!! Rooo!!!

Le voila qui court et se prend les pieds dans le tapis... Les serviettes volent à l'unisson et se planquent sur le sol au milieu du couloir.

ALORS CA VIENT???

OUiiiiiiii!!! Je me suis cassé la figure là...

Il arrive sur le palier du premier étage avec des nouvelles serviettes mais il n'a pas le temps de regarder par la porte entr-ouverte que Jeanne arrive, prend les serviettes et claque la porte devant son nez….

Jeanne et Ly arrivèrent en fin de matinée à la demeure des De Linster, ils étaient à peine entré dans la cours que la voix de Molière se fit entendre. Jeanne posa ses paniers, et se mit à courir vers l'intérieur.

- Ly je te laisse t'occuper des courses.... ramenez les dans la cuisine, je les rangerais tout à l'heure.....

En entrant elle vit d'abord Adélaïde empilant des serviette, puis de l'eau à bouillir....

- Mademoiselle Adélaïde, veuillez s'il vous plais aider votre frère à ramener les courses.... puis une fois que ce sera fait, allez jouer dans la cours... .

Puis elle fila au première étage, la porte de la chambre de Dame Flily étant ouverte elle passa la tête et vit que Messire Molière était au coté de sa femme. Elle se permit juste une petite intervention, comprenant qu'elle n'avait pas encore perdu elle se permit de redescendre rapidement à la salle d'eau pour se préparer. Voyant l'heure elle prépara tout de même, un repas froid pour les enfants et messire De Linster, une fois tout cela préparé elle monta rejoindre Flily. Il état temps à présent de faire sortir le futur papa... Elle demanda donc à Molière de sortir de la chambre et d'aller préparer les serviettes, sentant celui-ci ronchon elle ajouta:

- bon et vous arrétez de raler hein messire?! ce n'est vraiment pas le moment pour ca!!

Une fois Moliere descendu elle surveilla l'avancée du travail jusqu'au moment où la deuxième phase pouvait commencer
MOLIERE SERVIETTES!!! LE BEBE ARRIVE!!!
OUI OUI ELLES ARRIVENT!!! Rooo!!!

Elle se reconcentra sur sur Flily et l'encouragea à pousser à chaque nouvelle contraction tout en respirant profondément. Elle vit alors apparaître la t^te ... Et Moliere était toujours pas là, elle se retourna vers la porte
ALORS CA VIENT???
- Allez courage, voila la t^te vous y êtes presque poussez!
C'est très bien continuez ainsi !!

Le dernier peton sortit puis un cri résonna dans la chambre:

OUUUUUUUUIINNNNNNNNNNNNNNNNN

Jeanne découpa alors le cordon, le nettoya un peu puis déposa le nouveau né sur Flily
- Félicitation Dame Flily, un magnifique petit garçon.
Elle termina la dernière phase de l'accouchement, puis retira tous les draps et les serviette avant d'aller ouvrir la porte. Elle étendait Moliere qui était derrière, 'en voila un papa pressé hein'

- Félicitation messire c'est .... non je vous laisse la surprise .

Jeanne étouffa un petit rire, puis fit une révérence avant de sortir. S’apprêtant à fermer la porte elle se ravisa, et se tourna vers Moliere .
- heu messire,du repos hein?!.
- pour moi?
- pfff nan pour Dame Flily,rolala ca va pas bien vous hein.

La jeune femme prit note avec attention de ce qui était demandé, puis se dirigea dans la cuisine où Ly avait déposé le panier quelques heures auparavant. Elle y vit des fruits, et un jambon à peine entamé. Après avoir regardé ce qu'il manquait elle retourna vers la grande pièce
- Bien, messire de Linster pour ce qui es de votre pique nique de ce midi il y a tout ce qu'il faut ici sauf du pain frais que j'irais acheter en plus de ces bouteilles de vin.....

Elle échangea un dernier regard avec Messire Moliere puis descendit tout le linge dans la salle d'eau laissant le nouveau venu, faire connaissance avec ses parents

Après une longue journée d'attente, et avoir dépenser toute son énergie à "pousser et encore pousser", Elle se sentait un peu fatigué, contente que tout se soit passé pour le mieux. Flily fut plus qu'heureuse d'enfin pouvoir sentir son fils contre elle, à peine Jeanne le déposa sur elle qu'il sut trouver le chemin de son sein et se mit à téter

- Bienvenu parmi nous ....

La jeune femme se senti alors dans sa bulle, elle n'entendit pas son aimé entré dans la chambre. Et se rendit compte de sa présence qu'une fois qu'il fut à ses cotés, elle lui sourit. Juste le temps de s’asseoir, ramenant son fils contre elle.

- Je te présente ton fils, Moliere.... quel nom souhaites tu lui donner?

Elle invita Moliere à s’asseoir à ses cotés, puis lui transmit leur fils nouveau né. Ils passèrent un peu de temps tous les trois, Flily remarqua le regarde de Moliere. Il était heureux... comme s'il était père pour la première fois... Après quelques minutes passées, Moliere mit le bébé dans son couffin laissant Flily se reposer un peu....

La jeune femme n'eut pas de mal à trouver le sommeil, il faut dire qu'elle en avait accumulé du retard dans son sommeil.... Ce n'est qu'en fin de soirée que les cris du nouveau né la réveillèrent.

TocTocToc... Molière fait son apparition et entre en souriant dans la chambre. Un tendre baiser se pose sur la bouche de son aimée et un bisou sur le front du nouveau-venu.

Bienvenue à toi mon fils... Alors je vais t'appeler: Gwenael...
Il le prit dans ses bras et laisse glisser sur ses joues une larme de bonheur. Le bébé attrape son doigt et d'instinct le met en bouche cherchant sans doute un peu de nourriture.

Il sourit à sa femme qui satisfait de cet accouchement est fatiguée de ces heures passées, ferme les yeux.
Tu nous a donné un bel enfant Amour, merci!!! Gwenael va nous combler de joie j'en suis certain.

Gwenael.... Gwenael: Comme il est étrange de prononcer un nom qui était étranger jusqu'alors mais qui appartient désormais à son enfant. Gwenael est remit dans son berceau et Molière se met contre Flily, lui donnant multes baisers ainsi que des mots tendres.

Je te laisse chérie, reposes-toi. Je suis en bas et Jeanne va monter bientôt te voir. Un doux baiser posé encore sur les lèvres rouges puis il quitte doucement la chambrée..... Un dernier regard vers sa compagne puis il ferme la porte.

Après avoir tout nettoyé, Jeanne remonta voir la jeune mère et son fils. Dame Flily dormait bien profondément, alors que le nourrisson semblait s'amuser dans son berceau tout gazouillant. Jeanne se pencha au dessus de lui, en souriant puis le prit dans ses bras.

- Bonjour jeune De Linster, Il me semble que votre mère se repose bien profondément... Et que deux personnes n'attendent que de faire votre connaissance.
Alors allons vous habiller un peu, puis descendons.

Aussitôt dis. Aussitôt fait, Jeanne sortit donc avec Gwenaël, allât lui mettre une grenouillère et descendit avec lui.

Flily avait dormi tellement profondément, qu'elle n'avait pas entendu Jeanne entrer ni sortir avec son fils. Il fallut que l'heure de repas de Gwenaël arrive, et qu'il commence à pleurer au salon pour qu'elle sorte à ses coté, reveillèrent la jeune femme. Les cris se faisaient de plus en plus proche, ce furent Ly et Adélaïde qui entrèrent, suivit de Jeanne essayant de calmer le nouveau né. Elle sourit voyant arriver tous ses enfants, elle fit de gros bisous à ses deux aînés:
- Bonjour mes grands. comment vous allez vous deux?

Ly et Adel s’installèrent à coté d'elle, elle prit enfin Gwenaël dans les bras qui était un peu plus calme mais réclamant tout de même son repas.
- Allez viens mon p'ti loup

Elle aimait ce moment privilégié, juste entre elle et son fils. Ce moment que seul une mère pouvait connaitre. Une fois que Gwenaël sembla rassasié elle lui fit faire son rôt. Puis le berça sous l'oeil attentif de ses deux aînés, ce qui fit sourire la jeune mère.

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